Interview par About.com

David Hewlett parle de McKay & de Stargate Atlantis
David Hewlett a parlé, à Sci-Fi.about.com, de son personnage plutôt anti-héro, le docteur Rodney McKay, et de la série qui fait un carton, Stargate Atlantis, entre deux tournages de la seconde saison.

JH: Vous avez un curriculum impressionnant…
DH: J’ai passé ma vie à joué Monsieur-Tout-Le-Monde.
JH: … mais vous n’avez pas beaucoup d’expérience dans des rôles de science-fiction. Etiez-vous préparé à ce qu’allait représenter le fait de travailler sur Stargate Atlantis?
DH: Non, on ne l’est jamais. On ne croit pas que c’est réel. Je ne le crois toujours pas quand des gens viennent et me parlent.
JH: Vous sous-estimez le pouvoir de la science-fiction.
DH: Eh bien, j’ai grandi avec la science-fiction, c’est ce que j’aimais.
JH: Quelles étaient vos trois séries TV préférées durant votre jeunesse?
DH: Dr. Who.
JH: Avec Tom Baker?
DH: J’ai commencé à la regarder avec Jon Pertwee, puis il y a eu une sorte de période dorée avec Tom Baker.
JH: Que pensez-vous de la nouvelle série?
DH: J’aime certains aspects, j’en déteste d’autres.
JH: Christopher Eccleston n’est pas de retour.
DH: C’est ça que je déteste. Pourquoi faire ça ? Pourquoi est-ce que quelqu’un ne participerait à une telle série que pour une année?
JH: Donc, je peux considérer qu’on peut dormir tranquille?
DH: Ouais. Je ne vais pas quitter le navire. Et vous savez, les films…
JH: Minute, minute. Quelles sont les 2 autres séries favorites?
DH: Oh! Eh bien, à vos ordres, Madame. Je dirais… The Tomorrow People et l’autre, L’Homme Bionique.
JH: Hem. L’Homme qui valait Trois Milliards. Pas Star Trek?
DH: Eh bien, ayant grandi en Angleterre, je n’étais pas baigné dans la télévision américaine.
JH: Donc ce sont ces séries qui ont vraiment été représentatives de la science-fiction quand vous étiez enfant?
DH: Il y a eu des films aussi. Et vous savez, enfant, ces histoires vous emmènent dans un autre univers… Une fois adulte, vous essayez d’y parvenir encore, mais sans succès. C’est impossible de revivre à nouveau ce qu’ils vont ont fait ressentir. Un des premiers films que j’ai vus avec mon père a été Star Wars. Je me souviens qu’il était vraiment très occupé, et le voir s’asseoir et regarder ça avec moi, et passer ce temps…
JH: Je sais ce que vous voulez dire.
DH: ET ensuite, par exemple, Blade Runner…
JH: Excellent film.
DH: J’aurais voulu être Harrison Ford. Sérieusement.
JH: Eh bien, maintenant, des jeunes voudraient être à votre place.
DH: Oh, je pense à ces enfants.
JH: McKay a d’admirables qualités… mais je ne peux m’empêcher de penser que vous n’êtes pas dans une situation vraiment enviable avec ce personnage. Je veux dire qu’il a commencé comme bouffon dans Stargate SG-1.
DH: Exact.
JH: Et il a toutes les qualités du bouffon… il est intelligent et arrogant, il a un faible pour Carter, et finalement, il va s’avérer avoir tort et on en est très content. Maintenant, en tant que personnage principal, il est devenu plus attachant.
DH : Ma théorie c’est “ Le breakfast club” – un groupe de personne qui n’aurait jamais rien fait ensemble sont enfermés dans une pièce où ils doivent apprendre à se connaître les uns les autres au-delà des stéréotypes. Et ainsi vous en apprenez plus sur McKay et découvrez ce qu’il y a derrière l’odieuse arrogance. Vous voyez un gars qui a des sentiments des espoirs et des rêves.
Mes craintes, quand j’ai obtenu le rôle, m’ont réellement rattrapé lorsque nous étions au ComicCon. Un fan s’est approché de moi et a dit, « ne changez pas McKay. » Et nous devons y faire attention. Il ne dit pas ou ne fait pas les choses correctement. C’est un misogyne et il ne s’entend pas bien avec les autres. Tant que vous entretenez ça vous avez tout bon.
JH: Oui, S’il devient trop gentil ou trop facile, le personnage va se décomposer. – Je vous fait grâce, cher lecteur, de la longue analogie que j’ai dépeinte entre McKay et le Major Burns de MASH—Mais ce n’est qu’une façon d’être en fin de compte. Que pensez-vous que soit l’âme de votre personnage ?
DH: La science. La découverte. Prouver qu’il a toujours raison, ce qui est à peu de chose près la même chose. Je pense qu’il a un besoin inné d’apprendre, et cependant, jamais le reconnaître. Sa frustration a percé dans SG-1 puisqu’il ne participait pas et qu’il pensait qu’il aurait eu les réponses si seulement il avait été là.
Mais maintenant, Il est si frustrant de s’apercevoir que la vraie vie n’est pas aussi nette et sans bavures que le sont les rapports. Les choses ne sont pas nettes quand vous amis sont impliqués. Finalement, Il sera amené à prendre la bonne décision, mais avant il voit ce monde platonicien dans lequel les choses vont pour le mieux. C’est la bataille entre la théorie et la pratique.
Et ça m’est arrivé à moi aussi. J’ai cru que je n’étais là que pour quelques jours, à rester derrière un ordinateur, à taper quelques lignes à Torri (by chance, have you got her phone number?) et faire quelques pages de rapport. Mais ce n’est pas ce que le scénario s’est trouvé être.
JH: Oui, J’ai entendu dire que vous avez été pendu la tête en bas dans un arbre alors qu’il pleuvait?
DH: Oui, ils appellent ça littérature. Moi j’appelle ça “Comment arriver à torturer D. Hewlett.” Mais vous savez, j’ai une théorie qui est que si c’est facile à faire ce n’est pas agréable à regarder. Les expériences les plus pénibles que j’ai eu en tournant ce sont révélées être les meilleures réalisations. La beauté de la télévision c’est que le temps et l’argent sont limités, et que vous vous sautez toujours au plafond.
Je pense que c’est un avantage d’avoir une expérience du théâtre et des productions à petit budget – Vous êtes habitué à vous adaptez à tout ce qui peut arriver.
Je me rappelle, lorsque je tournais Cube, les derniers jours du tournage, Vincenzo Natali est arrivé et a dit: “ David, mets toi là, regarde en haut, regarde en bas, Coupez.” Je lui ai demandé si ça allait et il m’a répondu “Ouais, maintenant si j’ai besoin de quelque chose, je peux faire un montage de toi regardant dans une de ces directions.”
JH: J’ai entendu d’autres acteurs qu’une expérience des planches est utile pour faire de la SF, parce que c’est identique à la façon de travailler devant un écran bleu.
DH: Hum, je dirais plutôt le contraire, sur scène, les gens sont toujours là sont toujours présents. Travailler devant les caméras, il y a tellement de choses que vous ne voyez pas. La scène c’est pour moi comme si vous étiez « ON » tout le temps. Sur un film, vous êtes là puis plus là. Tout est fait au montage.
Et ces gars du montage ici sur Stargate sont incroyables. Ils peuvent faire ressembler mon chien à un acteur oscarisé.
JH: Je garderais ça en mémoire.
DH: Tout le show est exceptionnel, vraiment. Tous les personnages essayent de faire ce qu’ils pensent être le mieux. Ce qui fait que la série est porteuse un message , mais il ne faut quand même pas se prendre la tête avec.
Bien sur, c’est autre chose d’être sa propre reference. Les scénaristes sont terribles pour voir les situations dans lesquelles nous sommes et combien ridicule elles sont. Tous les intervenants de la franchise sont bons pour replacer ces évènements hors normes dans le contexte de sensibilité de d’humour de la vie quotidienne.
JH: Absolument. Et avec votre expérience de ma télévision, Je pense que je m’adresse à un fan des Monthy Python
DH: Bien sur.
JH: Les épisodes de Stargate parfois ont se sens de l’absurde. Je pense particulièrement à “Wormhole X-Treme,” par exemple.
DH: Ah, superbe épisode. Mais en fin de compte, l’humour dans la série, son sens d’être « dans le coup », ne se réduit qu’à de la plaisanterie.
JH: Ah, oui, Je voulais en venir à McKay et Sheppard.
DH: J. Flanigan est très amusant. C’est super que notre chef de file soit aussi jovial. Pas du tout prétentieux. Sheppard et McKay, sont comme la colle, joutant sur tout ce qui peut-être discuté.
JH: J. Flanigan vous décrit comme étant Bob Hope et Bing Cosby dans les Road Movies.
DH:DH: C’est trop sympa de travailler avec lui.
JH: Oui, mais vous êtes Bob ou Bing?
C’est ce que je me demande constamment!

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